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29 août 2011 1 29 /08 /août /2011 16:25

Après avoir passé de longues heures dans le train me voilà arriver dans une ville dont j’ai déjà entendu parler et que je présume comme touristique à l’image de Bodrum ou Antalya plus au sud. Mon premier aperçu en sortant de la gare c’est que ça à l’air d’être calme et pas si grand que ça. Je croise deux backpackers allemands qui eux vont à l’aéroport, peu intéressant à mon gout. Je trace tout droit et commence à prospecter pour trouver un hôtel. On m’en indique un à quelques mètres ce qui m’arrange car je suis vraiment fatigué et il fait chaud.

Have you got free beds ? Yes. How much for a single room ? 45€. Okey bye. (épisode numéro 1)

 

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Ensuite ce sera 75€, puis 55€. Finalement je tombe sur un réceptionniste vraiment sympa qui me file une carte de la ville et m’indique un coin où il y a beaucoup d’hôtels petit budget. Oui comme vous vous souvenez je ne connais absolument rien sur cette ville. Dans une petite rue bordée de marchands ambulants qui vendent vraiment tout et n’importe quoi j’aperçois une petite entrée : Irem Hotel. Ok, on tente le coup.

Have you got free beds ? Oh no English. Okey, sleep ? ok ? Yes. How much ? 15. Euros ? No Lira. PERFECT.

Je lui montre que je suis très enchanté et que je souhaite rester au moins 2 nuits. Il m’accompagne dans la chambre enfin dans ma petite cage, environ deux mètres sur deux mais avec une télé, un ventilateur et un lavabo. Douche ? Toilettes ? Pas besoin. Ils sont à l’étage supérieur. Je m’en fou je veux juste poser mes affaires et avoir un truc plat un minimum confortable pour pouvoir passer quelques nuits au calme. Ah, il me semble aussi, que je suis le seul dans l’hôtel.

Après avoir pris mes trois douches nécessaires pour être enfin à peu près présentable c’est au tour de mon tee shirt de la journée et de la veille de passer au karcher. Il en avait besoin. D’ailleurs je ne pense pas le remettre avant une bonne machine à laver à 90° car il n’est plus vraiment blanc.

Passons. Il est 16h j’ai eu le temps de publier mes articles précédents, donner quelques nouvelles à ceux qui en demandaient et lire qu’un séisme et une tornade frappe les Etats-Unis. Hop on éteint l’ordinateur ça suffit le monde, le vrai. Je préfère rester dans ma bulle, même si celle-ci, commence à être pesante et vraiment fatiguante. Ah aussi j’ai pu lire sur un site touristique que la « seule » chose dangereuse à Izmir est la chaleur. Avertissement pour les touristes occasionnels, je suis un pro moi, du moins c’est ce que je pensais.

 

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Après avoir marché une petite demi-heure au soleil et avoir acheté trois bouteilles d’eau, je cours m’abriter au soleil. Qu’il fait CHAUD. Waw, je n’en reviens pas, le soleil me brûle le visage, réellement. Je sens que je ne vais pas faire long feu aujourd’hui.

 

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Sur les coups de 19h alors que le soleil commence à descendre je n’ai plus la force d’attendre le coucher de soleil et rentre donc dans mes deux mètres carré papoter sur internet puis, dormir dans un lit.

Réveil 10h comme une fleur, ça faisait longtemps. Douche (quel luxe), puis je me balade dans le quartier de l’hôtel, super vivant et bruyant comme pas possible. Il fait déjà chaud et il n’est pas midi. La journée s’annonce longue et chaude. Entre temps, j’avais posté un message sure le groupe Izmir de CouchSurfing pour essayer de rencontrer quelques personnes et boire une ou deux bières. Donc ce soir j’ai rendez-vous avec un allemand et une turque. En attendant, je préfère être seul et marcher le long de la côte, bien sûr pas en direction du centre-ville mais de l’autre côté.

 

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Il faut chaud, je suis pieds nu, le sol me brûle, le soleil aussi évidemment, donc c’est en tout 5km que je vais parcourir sur le petit muret entre la corniche et l’eau. Touriste ? Oui tout à fait.

 

 

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C’est tout de même un peu plus calme que le centre-ville même si, les scooters et même les voitures ne peuvent pas s’empêcher de rouler le trottoir, et bien sûr te klaxonner car nous piétons, on les gêne. Amusant la première fois, lourd la deuxième fois, insupportable après trois fois.

Bref, sur mon chemin vers l’inconnue (apparente), je croise un mec en train de pleurer et balançant tout plein de papiers à l’eau, sur certains d’eux je vois des cœurs. On a tous compris qu’il est célibataire depuis peu. Alalala les filles, même en Turquie elles ne peuvent pas s’empêcher de faire souffrir ces pauvres garçons. Plus loin, un couple qui se dispute. Ça doit être la saison.

Allé, il est temps de faire demi-tour, premièrement je n’ai plus d’eau et je commence vraiment à avoir chaud. Ma balade m’a laissé des marques sur les épaules, en 4h de marche j’ai chopé de belles marques de bronzages, plutôt ridicules en fait. On devine vite comment j’étais vêtue. Après une douche froide (très rare me concernant) il est l’heure de retrouve Burcu et Jorin mes nouveaux camarades de CouchSurfing avec un coucher de soleil tout à fait splendide.

 

 

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Rendez-vous devant le Mövenpick, où ils croyaient que je logeais, mais non. On passe au supermarché acheter des bières et c’est parti pour une petite soirée dans l’herbe au bord de l’eau. Burcu (la turque) m’explique que l’on a de la chance d’être à Izmir, car partout ailleurs en Turquie il n’est pas possible de s’asseoir comme ça dehors et boire de l’alcool, d’autant plus que c’est le ramadan. Compréhensible effectivement. Au final, le parc sur le front de mer d’Izmir est le seul endroit où l’on peut boire de l’alcool dehors sans être hors la loi.

Très bien je rentre à l’hôtel avec la tête qui tourne et la nuit ne sera pas vraiment reposante car vu la chaleur qu’il fait, malgré le ventilateur je dors super mal.

Bref, mon samedi sera calme, mais la soirée ne s’annonce pas calme du tout car encore un rendez-vous le soir, cette fois-ci avec un américain de New York, professeur d’anglais à Ankara et à Izmir pour la semaine et une turque, Asli. Finalement on sera douze car d’autres couchsurfeurs sont venus nous rejoindre alors que nous étions au Tyna Pizza Bar (personnellement je n’ai pas mangé de pizza). On remet ça ce soir dans la parc, et ce jusqu’au milieu de la nuit où finalement je rentre à l’hôtel an ayant la crainte que le réceptionniste de nuit ne me connaisse pas. La soirée a été remarquable car on a tous parlé de nos vies et au final une seule chose nous rassemblait ici, le voyage et la curiosité. Curiosité, c’est ce qui m’a poussé à parler un bon moment avec Steven de la vie à New York et ce que ça fait de grandir dans cette ville qui fait rêver tout le monde. Il m’explique qu’il a grandi dans le Bronx (partie Est plus calme) et que dans son lycée il était avec Puff Daddy et que son frère était dans la classe de Jennifer Lopez. Le monde est plus petit que vous ne croyez (slogan de CouchSurfing).

 

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Ce sont des moments, des soirées comme celles-ci qui font qu’un voyage est réussi. Celui-là l’est vraiment et je sens qu’il touche à sa fin, donc il faut que je remette du piquant dans mes journées. Demain je vais prendre le train pour Istanbul, encore un train de nuit et après ça il me restera quelques heures à Istanbul avant de me rendre à l’aéroport, déposer Dita sur le tapis roulant. Un programme que je connais déjà et que je ne vais pas pouvoir changer …

 

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Im really really tired, i ll translate tomorow or maybe tonight ... Sorry

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26 août 2011 5 26 /08 /août /2011 17:00

C’est décidé lorsque je monte dans l’Anadolu Express, dimanche soir, en direction d’Ankara, le rythme des trains va considérablement s’accélérer et le rythme des douches au contraire devenir quasi inexistant.

Je n’ai aucune idée, mais alors absolument aucune idée de ce qu’il y a à faire à Ankara. Capitale de la Turquie, je m’attends à une ville plus moderne avec peut être un ou deux trucs historiques. En regardant la carte de la Turquie je m’attends aussi à avoir chaud, très chaud car c’est bel est bien au milieu de nulle part. Déjà que Istanbul bordé par la mer est un vrai sauna alors une ville à 900 mètres d’altitude et en plein milieu des terres. Je vous laisse imaginer comment Dita mon sac et moi-même allons en baver. Arrivé à Ankara, aucun moyen d’abandonner Dita à la gare dans les casiers car ceux-ci sont trop petits pour mon gros copain. Tant pis. Je me pose quelques minutes devant la gare histoire de respirer l’air frais de la capitale encore endormie (il est 7h).

 

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Allé c’est parti. Oui mais par où ? Droite puis gauche. Je marche, je marche une bonne heure puis fait une pause dans un café, non pas par pure envie d’un café mais juste pour souffler un peu et avoir des toilettes à dispositions. Pas la peine de vous parler du regard des gens en me voyant avec ma montagne sur le dos. En effet, jeune ou moins jeune je n’ai croisé absolument aucun touriste. Fini les villes cosmopolites avec des rencontres internationales à chaque coin de rue. Je suis seul et bien seul cette fois, non pas que ça me dérange loin de là.

Il est encore tôt, marcher n’est pas trop fatiguant mais le soleil commence à chauffer. Indiquant les hauteurs de la ville je vois un panneau « Citadel ».

 

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C’est par là que j’irai. Le seul problème avec ces villes de Turquie ou même d’Egypte plus tôt dans l’année, c’est qu’il n’y a pas de parcs en centre-ville comme on peut en trouver en Norvège, Bulgarie, Roumanie ou autre. Vous voulez faire une pause ? Asseyez-vous sur un banc au bord de la route. Finalement, je trouve un coin fort sympathique sur les coups de 13h où je passerai l’après-midi à bouquiner, écrire, écouter de la musique. Au lieu de visiter le musée paléo machin je préfère m’allonger sur ma petite table de pique-nique à l’ombre et éviter de fondre au soleil. Au final, je dormirai presque 2h.

 

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Me revoilà d’attaque pour marcher plus ou moins en direction de la gare en évitant de mettre un seul morceau de peau au soleil car, là, vers 17h le soleil chauffe vraiment et ça ne rigole pas. Rencontre turque avec un type plutôt effrayant qui essaye tant bien que mal de communiquer avec moi. Et bien c’est en allemand que l’on arrivera à ce comprendre. Plutôt inhabituel.

 

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Voilà, je suis fatigué, la ville n’a pas grand intérêt, direction la « tren gar » pour voir où je vais cette nuit. Adana j’arrive. Assez loin pour un train de nuit et assez grosse ville pour apparaitre sur la carte. Parfaitement ce qu’il me faut. Le train ne part qu’à 20h et il n’est que 18h30. Après une mini-sieste et une rencontre express avec 3 français me voilà à bord, wagon 1 siège 36 pour 12h de voyage.

 

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Le train ne s’arrête que quelques fois au milieu de la nuit. Milieu de la nuit qui rime avec changement de siège. Oui cet enfoiré de contrôleur est venu me changer de siège à 4h du matin alors que j’étais en train de faire un beau, très beau rêve. Laissons passer. On arrive finalement avec 1h de retard, mais en ayant traversé au petit matin des paysages vraiment extraordinaires. Mélange de désert montagneux et de forêt avec une luminosité assez spéciale, c’est tout à fait admirable.

 

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On arrive donc à Adana gar, sur les coups de 8h30. Je suis sal, vraiment. Je me fais toujours un aperçu rapide de la ville en regardant ce qu’il y a devant la gare. Devant celle-ci, une route, deux ou trois immeubles et des taxis. Même pas le moindre hôtel. Oui je suis bel et bien dans une ville non touristique et ça se voit. Personne ne parle anglais, même au guichet de la gare. Je demande au kiosque information s’il y a des trains de nuits qui partent d’Adana. Elle me fait signe de faire le tour et de rentrer. Exécution, me voilà de l’autre côté du miroir, dans le kiosque information. Je scrute la carte et demande s’il y a des trains pour Izmir ou Antalya. Rien. Finalement ce sera une autre ville au milieu des terres qui m’attendra. Mais de là, j’espère pouvoir prendre un autre train pour enfin voir la mer. Le train part à 14h. Il est à peine 9h du matin. C’est reparti. Sac hissé sur les épaules, je me balade rapidement dans le quartier et fait ma première pause pour acheter une boite de thon et du pain.

 

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Repas de luxe, sur un banc de luxe (cassé) et une fontaine de luxe (ou pas). Peu importe, je suis bien sur mon banc et m’endort quelques instants. Les gens me regardent vraiment bizarrement. Je ne sais pas s’ils peuvent apercevoir ma saleté d’où ils sont, ou alors ils s’étonnent de voir un jeune sur un banc à 10h du matin. Bref, j’ai chaud, je transpire, je suis poisseux et toujours aucune douche en vue. La seule chose qui y ressemblera sera les toilettes de mon futur train où il faudra absolument que je fasse ma toilette de bébé et me change. Un vieux vient s’asseoir pas loin et tente de me parler. Lui aussi ne pige que quelques mots d’allemand. D’accord il y a beaucoup de turcs en Allemagne mais ceux qui sont en Turquie par définition de sont pas en Allemagne donc ne devraient pas parler allemand. Enfin bon, mon allemand est chaotique mais c’est assez drôle. Je ne sais pas du tout à quoi va ressembler la ville de demain, mais il faut que je charge mon portable, mon Archos, mon appareil photo et mon ordinateur portable.

Matérialiste ? Non, je m’en fou mais si je n’ai pas de portable certains vont râler car je ne donne pas de nouvelles, si je n’ai pas de musique je vais me faire chier pour mes 14h de train qui arrivent, si je n’ai pas d’appareil photo vous allez me reprocher de ne pas mettre assez de photos sur mes articles et bien sûr si je n’ai pas d’ordinateur portable, pas de blog. Ahah.

 

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Voilà, je suis encore dans un train. Pour de vrai, il me faut vite une douche. Entendons-nous, j’avais déjà passé 6 jours sans prendre la moindre douche mais c’était en février et dans une zone de l’Europe où il n’y a que de la neige (Allemagne, Pologne, Hongrie) mais là nous sommes en Août et je suis en Turquie. Il est 14h on part, l’intérieur de wagon est climatisé, j’ai même une prise pour tenir mes 14h de trajet avec mon ordinateur en vie. Mais à l’extérieur, le temps que je marche le long du quai, j’ai dû perdre un litre d’eau tellement le soleil d’Andara m’a liquéfié. Le monsieur assit à côté de moi regarde ce que j’écris mais ça ne doit pas vraiment l’inspiré. Voilà, mon voisin m’a quitté, je suis donc tranquillement installé. Sur les coups de 16h, me voilà changé (tee-shirt, short, boxer) et un peu plus propre. Le train enchaine tunnels sur tunnels et sur les courts intervalles de luminosité on peut apercevoir un paysage juste : MA.GNI.FI.QUE. On est en train de traverser la montagne tel l’Orient Express pourrait le faire, en ne dépassant pas les 60km/h je pense.

 

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Après avoir assisté, du train cette fois, à un nouveau coucher de soleil magnifique, le ciel était littéralement orange, je commence à tomber de fatigue.

 

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Cela fait déjà plus de 6h que je suis dans le train mais c’est comme si j’étais à l’hôtel ou à la maison. Ça commence à devenir inquiétant.

Hmmm comment vous annoncer qu’entre mardi 14h et mercredi 17h30 je n’ai fait QUE du train sauf une demie heure, le temps de changer de train justement. Je vais vous aider à compter car je sens que vous n’y arriverez pas sinon, cela fait un total de 27h de train sur 27h30 « vécue ». Il me semble que ceci constitue mon record. Bien sur ce n’était pas tout à fait mon but lorsque j’ai quitté Adana à en début d’après-midi hier. En effet, je devais m’arrêter dans une ville dont j’ai complétement oublié le nom très tôt ce matin, afin de passer la journée comme d’habitude à la sillonner et ensuite prendre un autre train pour une autre ville. Sauf que tôt ce matin, bah je dormais très bien, trop bien même sur mon siège numéro 20 et donc je ne me suis pas réveillé lorsque le train c’est arrêté. Devinez où je me suis retrouvé sur les coups de 13h ? Istanbul. Alors maintenant prenez une carte de Turquie et regardez où est Adana. Ca fait une trotte quand même.

 

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23h. Une demi-heure après avoir mis le pied sur le sol d’Istanbul me voilà à nouveau siège 20 à côté d’une charmante demoiselle sosie d’une connaissance. Un peu avant 18h, on arrive donc à Eskisehir d’où, quelques heures plus tard je prendrai un nouveau train, cette fois en direction d’Izmir.

Ici aussi (Eskisehir) c’est l’appel à la prière qui rythme la vie, et c’est d’autant plus flagrant dans des plus petites villes comme Adana ou même Ankara car, ici, l’activité touristique est néant.

 

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Autre chose rythme la vie des turcs, le train. Ils sont toujours bondés. Contrairement à leurs amis égyptiens, roumains et même serbes, ils sont très confortables et bien entretenus même les wagons dernière classe sans réservation. C’est peut-être pour cela que je m’y sens bien.

Maintenant que j’y pense, il me faut une connexion internet pour publier tout ce que j’écris …

 

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It is decided when I get into the Anadolu Express, Sunday evening, towards Ankara, lot of trains, showers ... none. 

I have no idea, but then absolutely no idea what to do in Ankara.Capital of Turkey, I expect a more modern city with perhaps one or two things historical. Looking at the map of Turkey I also expect to have hot, very hot because, actually is in the middle of nowhere. Already as Istanbul surrounded by the sea is a real sauna then a town up to 900 meters and in the middle of the land.Imagine how Dita my backpack and I'll drool. 

 Arriving in Ankara, no way to leave my backpack at the station in the lockers because they are too small for my big buddy. Too bad. I ask myself a few minutes outside the station to breath the fresh air of the capital still asleep (it is 7 am). Let's go

 Yes but where? Right and left. I walk, I walk an hour and a break in a café, not by pure desire for a coffee, but just for a breather and use toilets. I don't need to tell you about people watching me with my mountain on my back. Indeed, young or old I have absolutely no cross-tourist.No more cosmopolitan cities with international meetings in every corner. I am alone and very lonely this time. 
It is still early, walking is no too tiring but the sun begins to warm.Showing the heights of the city I see a sign "Citadel". Here i goThe only problem with these cities in Turkey or even Egypt, there are no parks in the city center as you can find in Norway, Bulgaria, Romania or other countries i ve been. Want a break? Sit on a bench beside the road. Finally, I found a very nice corner around 1pm where I spent the afternoon reading a book, writing, listening music. 

 Instead of visiting the museum I like to lie down on my little picnic table in the shade and avoid melting in the sun. In the end, I slept almost 2 hours. I'm back in the business. Then i walk to the station by not putting a single piece of skin to the sun because the sun will kill me. Meeting with Turkish guy pretty scary, trying somehow to communicate with me. Well, it's in German that we come to understand. Unusual. 
Well, I'm tired, the city has no interest, towards the "tren gar" to see where I'm going tonight. 

 Adana, here i come. Far enough for an overnight train and big enough to appear on the map. Exactly what I need. The train does not leave until 8pm and it is only 6.30. After a mini-nap and a meeting with three French, here I am on board seat 36 to 12 hours of travel. 

The train only stops a few times in the middle of the night. Middle of the night that rhymes with seat change. Yes that bastard controller came to me change seats at 4am when I was doing a beautiful, beautiful dream (Isa ....). Let go. We arrive finally with 1 hour late, but having gone through the early morning scenery truly extraordinary. Mixture of mountainous desert and forest with a very special light, it is quite awesome. 
We arrived at Adana gar, at the stroke of 8.30am. Im durty, really. I always do a quick overview of the city by looking at what's in front of the station. Front of this one, a road, two or three buildings and taxis.Not even the smallest hotel. Yes I am indeed not in a touristic city and it showed. Nobody speaks English, even at the ticket office. 

 I ask the information booth if there are night trains that depart from Adana. It beckons me to walk around and come to her. I am on the other side of the mirror in booth information. I scan the card and asked if there were trains to Izmir and Antalya. Nothing. Finally it will be another town in the middle of land that await me. But from there, I hope to take another train to finally see the sea. Train leaves at 2pm. It is barely 9 am. 

 Here we go again. I stroll in the neighborhood and quickly made my first break to buy a can of tuna and bread. Luxury dining, luxury bench (broken) and luxury fountain (or not). Regardless, I am well on my bench and puts me to sleep a while. People look at me really oddly. I don't know if they can see my dirt from where they are or they are surprised to see a young person on a bench at 10am. In short, I'm hot, I sweat, I'm sticky and still no shower in sight. The only thing it will look like the bathroom of my future now, where it will be essential that I make my toilet changing me. 

 An old man sits nearby and tries to talk to me. He also does freelance few words of German. Okay there are many Turks in Germany, but those in Turkey by definition are not in Germany therefore should not speak German. Anyway, my German is chaotic but it's pretty funny. I do not know at all what the city will look like tomorrow, but I have to charge my laptop, my Archos, my camera and my mobile phone. 

Materialistic? No, I do not care but if I do not have a mobile phone some of you will grumble because I do not give news, if I have no music I will piss me off for my 14hours train trip who's coming, if I do not have a camera you will blame me for not putting enough photos on my articles and of course if I have no laptop, no blog. Ahah. 

Well, I'm still on a train. For real, I need a quick shower. Let us, I had already spent six days without taking any shower but it was in February and in ​Europe where there is only snow (Germany, Poland, Hungary) but here we are in August and I am in Turkey. Outside, while I walk along the platform, I had to lose a liter of water as the sun is too hard in Adana. The man sat next to me watching what Im writing but he forgot it quickly. That, my neighbor left me, so I quietly installed. At the stroke of 4pm, I am changed (shirt, shorts, boxer) and a little cleaner. Tunnels, tunnels and on short intervals of brightness we can see the landscape. INSANE.

 We are going through the mountains like the Orient Express could do it, not exceeding the 60km / h I think. After attending, the train this time, a new beautiful sunset, the sky was literally orange, I begin to fall from exhaustion. It's been more than 6 hours I'm on the train but it's as if I were at the hotel or at home. It starts to become disturbing. 

Hmmm how to tell you that between Tuesday 2pm and Wednesday 5.30pm I was in the train. I will help you as I feel that because you can not do otherwise, it makes a total of 27 hours of 27h30 train "lived". I think this is my record. Of course it was not exactly my goal when I left Adana in early afternoon yesterday. In fact, I had to stop in a city that I completely forgot the name early this morning to spend the day as usual at the cross and then take another train to another city. But early this morning, I slept very well, too well even on my seat number 20 and so I did not wake up when the train stopped. 

 Guess where I found myself at the stroke of 1pm? Istanbul. So now take a map and look where Turkey is Adana. It's been a trek anyway. 23hours. Half an hour after i arrived in Istanbul here I am again seat number 20 next to a charming young lady. Shortly before 6 pm, then we arrive in Eskisehir where, a few hours later I will take a new train, this time towards Izmir. 
Here too (Eskisehir) is the praying call that the pace of life, and it is even more obvious in smaller cities such as Ankara and Adana or even for here, tourism is nothing. 

 Else rate the lives of Turkish train. They are always crowded. Unlike their Egyptian friends, and even Romanian, Serbian, they are very comfortable and very well maintained. That may be why I feel good. 

Now that I think, I need an Internet connection to publish everything I write ... 

 

I didn't dowload any pictures for the english version (sorry) but after that the article is really too big. At least you can find the pict in the french version :)

ENJOY

 

 


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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 11:58

Ankara, c’est de là que j’écris cet article, assis paisiblement dans un parc loin de la folie du centre-ville.

C’est donc avec une nouvelle composition de dortoir (encore) que je me réveille. Une jolie française a fait son arrivée et un chinois est en train de vomir.

Le seul problème que je rencontre ce matin, c’est ma montre, ou plutôt mes montres. Aucune donne la même heure. La première me dit 11h45, la seconde 10h45 et la troisième 9h45, alors qui croire ? La jolie française. Il est finalement 11h45, et il est l’heure du check out, synonyme pour moi de repackage du sac. Une fois le tout bouclé je descends à la réception poser mon sac pour la journée, et j’en profite pour rencontrer deux autres françaises. Autant en Bulgarie, Roumanie, c’est-à-dire pendant deux semaines, je n’avais pas rencontré de français mais dès qu’on est dans une ville touristique, là les français font leur apparition. Pauline et Garance, parisiennes et partant pour Belgrade (sur mes conseils). Finalement on va passer le début d’après-midi ensemble, avant que je retrouve Alma, Nathalie et Vincent à la fontaine entre Sainte Sophie et la Mosquée Bleue vers 14h.

On discute plus que l’on lève les yeux pour visiter à proprement dit et au final on s’assoit sur des marches dégueulasses pour continuer notre discussion. Il est l’heure de retrouver les autres français (il faut décidemment que je rerencontre des étrangers, ça fait trop de français). Au programme MANGER, oui ils sont toujours affamés alors que je me contente d’un repas par jour. On se dirige vers le mosquée Suleyman, mais au bout du compte, on tombe sur toutes les mosquées sauf celle que l’on recherche.

 

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Pas de mosquée Suleyman aujourd’hui donc, mais marché au épices, où le paradis des touristes, des vendeurs et l’enfer du voyageur solitaire sans argent. Solitaire est un grand mot car je passe la journée avec Alma. Solitaire à deux donc. Elle a certaines choses à acheter, et on se fait alpaguer par tous les vendeurs qui cherchent avec insistance d’où l’on vient. Italie ? Espagne ? France ? Grèce ? Ce à quoi l’on répond, Australie, Argentine, Espagne et même Brésil. Alors bien sur peu importe d’où tu viens, le vendeur aimera toujours quelque chose de ton pays et s’adaptera à ce que tu aimes. Tu es espagnol de Madrid : Barcelona todos maricones. Tu es espagnol de Barcelone : Madrid todos maricones. Original.

Quelques épices, deux lampes, un foulard et un mug pour la demoiselle et c’est le monsieur qui porte les sacs. Au passage, le vendeur de lampe nous a avoué que lui achetait les lampes pour 2 ou 3 TL (Turkish Lira = environ 1€) et les revend 35 TL soit plus de 15€. Belle marge. Mais en échange il me fait une pub incroyable pour me caser avec Alma. Sans succès.

 

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L’heure tourne, petit détour au King Palace Hôtel pour poser les achats compulsifs de dames puis je retourne chercher Dita Clochard au Cordial House (mon hôtel à 7€ la nuit). Allé, sac à dos enfilé, ça sent le départ, ce qui pour moi est synonyme de nouvelle aventure. J’aurais pu rester à Istanbul 1 semaine, ce n’est pas les activités qui manquent, mais l’argent part vite, pour l’hôtel, la nourriture et tous les extras (rien n’est gratuit), donc passer des nuits dans les trains s’annonce comme mon objectif premier pour la semaine à venir, d’autant plus qu’avec mon pass Interrail je ne paye aucun supplément dans les trains turcs et qu’ils sont réputés pour être de bonne qualité. On verra ça plus tard.

En attendant, la mission est de faufiler avec Dita sur le dos dans la foule de fin de journée, se tenant prête à manger pour la fin du ramadan. Quand je vous dis que la ville est bondée, c’est à la limite de l’implosion humaine. Et l’ambiance qui y règne est encore magique bien entendu, avec l’appel à la prière qui rythme tout, c’est vraiment à vivre.

 

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Quant à nous, nous nous dirigeons vers la gare donc des quais pour trouver un restaurant. Scandale. Je commence à y être habitué mais ici, comme en Egypte le restaurateur veut vous mettre une quenelle de 500m de long. Au programme du jour, une salade que Nathalie et Alma ont commandé qui arrive mais qui ne ressemble en rien à la photo du menu et qui d’autre part ne contient pas vraiment les ingrédients attendus. Le nom de la salade Sheperd salade (sheperd = berger, pour les nuls).  Par conséquent sheperd = brebis = lait = fromage donc le fromage est l’un des ingrédients essentiel de cette salade, Cqfd. Cependant, le restaurateur en toute malhonnêteté nous affirme que cette salade ne contient pas de fromage et que les morceaux de fromage que l’on voit sur la photo, n’en sont pas. Bravo. Premier réflexe, faire nous-même notre calcul du prix total. Bon, j’ai eu de la chance, mon plat était bon, et nourrissant.

Voilà, ça sent vraiment la fin (momentanée) pour Istanbul vu que je dois y revenir pour prendre mon vol pour Casablanca le 29 Août. Ravi de cette rencontre avec Alma qui promet, je monte à bord d’un bateau qui traverse du côté Asie. La gare, desservant toutes les villes de Turquie ainsi que la Syrie, Irak, Iran, Géorgie, Arménie est située du côté asiatique d’Istanbul. Bien sûr, rien n’est jamais simple avec moi alors au lieu de prendre le bateau qui va directement à la gare (ou presque), je prends un autre bateau et au passage me renseigne sur le temps de marche du débarcadère jusqu’à la gare. « More than one hour ». Ça promet, surtout que mon train est 22h et qu’il est 21h15.

 

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A tout problème une solution. La solution que j’ai trouvée est de monter à deux pas de la gare dans un mini bus (un utilitaire aménagé en gros), pour 1 TL, et qui s’arrête au grès des passagers. J’avais déjà pris ce type de minibus en Egypte, pratique mais il faut vraiment connaître sa destination. Il me dépose en plein milieu de la route et après quelques minutes de marche j’arrive et peut enfin monter dans l’Anatolu Express à destination d’Ankara. Tous les trains ou presque ont des noms comme « Anatolu Express » en mémoire de l’Orient Express.

Effectivement les trains turcs sont confortables et spacieux car même dans un wagon avec free seating, où dans tous les autres pays du monde en règle générale il y a quatre sièges par largeur, ici il n’y en a que trois (2 + 1). On m’a attribué un siège solo, mais je me pose sur les deux sièges histoire de pouvoir dormir. Oui ce train est mon hôtel pour 0,00 TL.

Economique ? Oui. Confortable ? J’ai connu pire. 

 

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Ankara, that's where I write this, sitting peacefully in a park away from the madness of downtown.

It is with a new composition dorm (yet) I wake up. A nice French made his arrival and a Chinese throwing up. The only problem this morning, my watch, or rather my watches. Nothing gives the same time. The first says 11:45, the second the third 9:45 10:45, so who to believe? The pretty French. It was finally 11:45 and it is check out time, synonymous for me to package the bag. Once everything is completed I go down to reception to leave my backpack for the day. Then I met two other French. As in Bulgaria, Romania, that is to say for two weeks, I had not met the French but when we are in a tourist town, where the French are emerging. Pauline and Garance, leaving for Belgrad. Finally we will spend the early afternoon together before I found Alma, Nathalie and Vincent at the fountain between Hagia Sophia and Blue Mosque around 2pm.

We discuss more than looks up to visit and in the end we sit on disgusting steps to continue our discussion. It's time to find other French (I must decidedly meet foreigners, it's too French). DINING program, so they are always hungry when I am only one meal a day. It goes to the mosque Suleyman, but ultimately, it falls on all mosques except the one being sought. 

 

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Suleyman Mosque not now then, but the spice market, where a paradise for tourists, vendors and hell when traveling alone without money. Solitaire is a great word because I spend the day with Alma. So lonely two. She has some things to buy, and is collared by all vendors seeking to insist that we come from. Italy? Spain? France? Greece? To which the answer, Australia, Argentina, Spain and even Brazil. So of course no matter where you come from, the seller will always love something your country and adapt to what you like. You are Spanish from Madrid: Barcelona todos maricones. You are Spanish from Barcelona: Madrid todos maricones. Original.

 

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Some spices, two lamps, a scarf and a mug for the lady and the gentleman is bringing the bags. Incidentally, the salesman told us the lamp that he bought the lights for 2 or 3 TL (Turkish Lira = approx € 1) and TL 35 sells more than € 15. Good margin. But in exchange I am an amazing pub to fit me with AlmaWithout success.

The clock is ticking, a small detour to King Palace to ask the ladies of compulsive shopping and then I go look at Dita Tramp Cordial House (my hotel at € 7 per night). Gone, donned a backpack, it smells like the beginning, which for me is synonymous with adventure. I could have stayed one week in Istanbul, it is not shortage of activities, but the money goes quickly to the hotel, food and all the extras (nothing is free), so a good night the trains looks like my first goal for the coming week, especially with my Interrail pass I do not pay any extra trains in Turkey and are known to be of good quality. We'll see later.

Meanwhile, the mission is to sneak with Dita on the back of the crowd late in the day, standing ready to eat by the end of Ramadan. When I tell you that the city is crowded, it's on the verge of implosion human. And the atmosphere that prevails there is still magic, of course, with the call to prayer which punctuates all, it's really live. As for us, we head to the station so the docks to find a restaurant. Scandal. I'm starting to be used but here, as in Egypt the restaurant wants to put a scoop of 500m in length. The program of the day, salad Nathalie and Alma have ordered happens but nothing like the photo menu and the other does not really contain the ingredients expected. The name of the salad salad Sheperd (= sheperd shepherd for Dummies). Therefore sheperd = sheep = milk = cheese. So cheese is one of the essential ingredients of this salad, QED.However, any dishonesty in the restaurant tells us that this salad does not contain cheese and the cheese you see in the picture, are not. Bravo. First instinct, to ourselves our calculation of the total price. Well, I was lucky, my dish was good, and nutritious.

Well, it smells really the end (temporary) to Istanbul because I have to take my return flight to Casablanca on August 29Delighted with the meeting with Alma promises, I boarded a boat crossing towards Asia. The station, serving all cities in Turkey and Syria, Iraq, Iran, Georgia, Armenia is located on the Asian side of Istanbul. Of course, nothing is ever simple with me so instead of taking the boat that goes directly to the station (or so), I took another boat and pass me information on the running time of landing until the station. "More than one hour." It promises, especially since my train is 10pm and it is 9.15pm. 

 

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 Problem, solution.The solution I found is to mount a stone's throw from the station in a mini bus (a utility built roughly) for a TL, which stops at the sandstone of the passengers. I had already taken this type of minibus in Egypt, a practice but you really know its destination.He drops me off in the middle of the road and after a few minutes walk I arrive and can finally get on the Anatolu Express bound for Ankara. Almost all trains have names like "Anatolu Express" in memory of the Orient Express.

Turkish trains are actually comfortable and spacious for even in a car with free seating, which in all other countries of the world in general there are four seats wide, here there are only three (2 +1). I was given a solo seat, but I wonder about the story of two seats to sleep. Yes this is my place to train TL 0.00.

Economic? Yes. Comfortable? I've had worse.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 11:09

7 lits, 5 français et 2 chinois, voilà ce que je peux voir en ce moment même.

Istanbul, enfin me voilà. Finalement moi qui avait prévu d’arriver ici vers le 25/26 Août (mon vol étant le 30 au matin), me voilà bien en avance sur mon « programme ». Constantinople, Byzance, Istanbul, peu importe le nom que vous lui donnez, est magique. Arriver dans une ville, touristique à souhait, en plein mois d’Août, il n’y a rien de pire si l’on veut un minimum de tranquillité.

Après mon aperçu rapide du matin (avant le check-in), me voilà reparti de plus belle appareil photo chargé à bloc bien sûr et carte de la ville en poche. Finalement la carte ne s’avèrera pas très utile tant il est simple de se repérer dans cette ville compte de tenue de la grandeur des monuments principaux (Mosquée Bleue entre autre) qui me serviront de repère. Mosquée, puis une autre mosquée, et encore une autre, ah une … non non c’est une mosquée. Le Caire n’a qu’à bien se tenir. En parlant du Caire, en visitant la Mosquée Bleue, ou plutôt en la photographiant, me voilà revenu quelques mois en arrières, sept précisément, au Caire. Comme un air de déjà-vu. En effet, les deux mosquées se ressemblent énormément. Alors je me replonge dans mes souvenirs et crois me rappeler que la mosquée principale du Caire fut construite en l’honneur d’un conquérant Turc, un truc comme ça.

 

 

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Bien entendu, les mosquées sont assiégées de touristes, malgré le ramadan. Zone trop touristique, égale fuite en ce qui me concerne. Alors au détour de plusieurs ruelles plus sinueuses les unes que les autres, me voilà sur le front de mer. Quel bonheur de se poser quelques minutes sur un banc, et de voir le chaos continuer sur l’eau. Les routes sont le théâtre de gymkhana des plus osés et sur l’eau paquebot, porte container, bateaux de pêche et ferrys se tutoient de près, très près. A ce moment-là dans ma tête, une seule chose :

« Waw, j’ai les pieds à Istanbul, hier j’étais en Grèce, avant-hier au Monténégro, la semaine dernière en Serbie et en Roumanie et deux semaines plus tôt en Bulgarie ».

J’aime ma vie. J’aime cette vie.

 

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Je longe la côte pour arriver à la gare afin de jeter un œil sur les trains disponibles et ainsi me faire une idée de ma prochaine destination, à savoir, prendre un train dimanche soir pour arriver n’importe où lundi matin. Quand je vous avais-dis que je fais ce que je veux quand je veux ce n’était pas des conneries. Bon, la réservation attendra, un seul guichet d’ouvert et une queue interminable. Droite ou gauche en sortant de la gare ? Ce sera à droite. Mais c’est quoi cet attroupement ? Le chaos des routes, de l’eau, continue sur les trottoirs. Entre les gens qui sortent du bateau, ceux qui veulent y monter, ceux qui courent prendre le tram, ceux qui attendent le bus, les touristes qui se baladent, et enfin, les pêcheurs, la folie d’Istanbul est bien là. Je n’avais pas imaginé ça moins peuplé, et bruyant que Le Caire, Athènes ou encore Casablanca, mais à ce point, j’en suis limite étonné. Passons.

 

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Je traverse le pont assiégé par les pêcheurs, qui, mine de rien, attrape pas mal de poissons. De l’autre côté, j’aperçois sur les hauteurs, cette tour. Allons-y, la vue doit être belle. Ça monte assez dur et la vision des vieux descendus de leur bus quelques minutes plus tôt est assez marrante. Entre les pauses en plein milieu et les bruits tous plus bizarres les uns que les autres je me faufile tel un grimpeur cycliste en pleine ascension. En effet la vue doit être belle du haut de cette tour mais vu le nombre de personnes qui ont eu la même idée que moi, ma patience n’est pas au top niveau donc je redescends.

 

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Bien sûr ne voulant pas redescendre par le même chemin par lequel je suis monté, j’emprunte une autre rue, puis une autre, pour finalement arriver sur le mauvais pont, enfin un pont, bien plus loin que celui précédemment emprunté. Peu importe, je n’ai aucun train à prendre, nul rendez-vous, je ne perds pas de temps à lire les journaux pour y découvrir ce qui est arrivé à 6 milliards de mes semblables, je marche juste dans une ville interminable et où à chaque croisement il est possible de découvrir quelque chose de nouveau.

Le temps passe vite, la journée commence à se faire longue, je vous rappelle que cette nuit j’étais dans le bus. Me revoilà dans la cohue de la vieille ville. Après un petit détour dans un supermarché je me décide d’aller pique-niquer au calme sur le front de mer, pour pouvoir profiter du coucher de soleil. Une fois sur place, je me demande comment j’ai pu croire un instant pouvoir être au calme dans cette ville. Bien sûr, encore une fois, je ne suis pas le seul, loin de là à avoir eu l’idée d’aller sur le front de mer pour admirer les coucher de soleil. Tant pis, ce sera un pique-nique bruyant. J’ai même la chance d’assister au tournage d’un clip indien. Oui indien d’Inde, Bollywood quoi.

 

 

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Allé, je fatigue terriblement, il est temps de retrouver mes deux français et mon espagnole, copains de dortoir pour une nuit. Finalement ce sera, une espagnole (lève tôt), deux chinois (couche-tard) et mon couple de français (normaux).

Pour la première fois en presque une semaine, j’ai passé une nuit complète, reposante, confortable, au chaud et sans bruit. Je sors du lit sur les coups de 10h et c’est reparti pour une journée. En discutant la veille avec je ne sais plus trop qui, cette personne m’avait parlé d’îles au large d’Istanbul, om il n’y a pas de voitures, uniquement des chevaux. Très bien, ce sera ma destination du jour. Mais avant cela, il faut que je réserve un billet de train dont j’ignore encore la destination.

Arrivé à la gare, après avoir alternativement scruté la carte de la Turquie et les destinations des trains, mon choix s’arrête à Ankara. Pourquoi Ankara ? Aucune idée. Je récupère une carte des métro/tram d’Istanbul afin de rejoindre l’embarcadère situé sur l’autre rive européenne de Constantinople. 5 TL (2€) pour une bonne heure de bateau, où je rencontre Nathalie chanteuse, Alma pianiste et Vincent prof d’histoire géo au lycée français de Sofia. Au final, c’est avec eux que je passerai la journée. Trois personnes totalement différentes, entre le prof qui sait tout et qui voyage beaucoup, la chanteuse qui s’émerveille de tout et la pianiste (que je préfère) qui pourrait être moi au féminin. Vous aurez donc compris avec qui je vais passer le plus clair de mon temps. Le top, on a exactement la même vision des choses, du voyage et en résumé de la vie. Et ça discute et ça discute, en français pour une fois. L’île sur laquelle nous sommes est un mélange de Vendée, de Corse et de Grèce mais tout ça en moins beau.

 

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Il y a des maisons presque partout, les coins de nature (si on peut encore appeler ça de la nature) est pollué et salit par l’homme et il n’y a aucun accès à la mer. Un peu frustré par ce passage on tente notre chance sur une plage privée. Privée est le mot, 25 TL (10€) l’entrée mais selon le réceptionniste (fier de parler anglais) en payant 25 TL on a une place et des maitres-nageurs. Tout ce dont on a besoin effectivement … Demi-tour, direction le port. Après une morsure de chat et le sauvetage d’un autre qui a échoué, on reprend le bateau direction la folie istanbulienne. Tramway jusqu’au centre-ville puis douche avant de rejoindre Alma (et les autres) pour un petit diner.

 

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Le centre-ville est bondé, tout le monde est réuni entre la Mosquée Bleue et Sainte Sophie pour manger au coucher de soleil (ramadan oblige). L’ambiance est juste, extraordinaire. Pas vraiment descriptible mais il faut vraiment le vivre, être dans un pays à forte population musulmane (la Turquie étant un pays laïque) et surtout pendant le mois de ramadan. Finalement je suis plutôt pressé d’être au Maroc pour voir comment la vie se déroule de l’autre côté de la Méditerranée.

 

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La composition du dortoir a encore changée, on est passé à 4 français, 1 hollandaises, un inconnu et moi-même.

Demain sera mon premier dernier jour à Istanbul.

 

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7 beds, five French and two Chinese, this is what I can see right now.


Istanbul, here I am. I had planned to arrive here around August 26th (my flight is on 30 in the morning), I am way ahead of my "program." 

 Constantinople, Byzantium, Istanbul, whatever name you give it, is magical. Arrive in a city, tourist could wish, in the month of August, there is nothing worse if you want a minimum of tranquility.
After my quick morning (before check-in), I am left with a vengeance camera fully loaded course and city map in hand.Finally the card does not prove very useful as it is simple to locate in this city is keeping the size of the major monuments (Blue Mosque, among other things) that I will serve as a benchmark. Mosque and another mosque, and still another one. Cairo had better watch out. Speaking in Cairo, visiting the Blue Mosque, or rather the photographing, I am back a few months back, specifically in January in Cairo.As an air of deja vu. Indeed, the two mosques are quite similar.So I plunged back into my memories and seem to remember that the main mosque of Cairo was built in honor of a Turkish conqueror, something like that
.

Of course, mosques are under siege from tourists, despite Ramadan. Too touristy area, equal flight for me. Then the turning over several streets winding each other, I am on the sea front is wonderful to be asked a few minutes on a bench, and continue to see the chaos on the water. The roads are the scene of the most daring gymkhana and water liner, container door, fishing boats and ferries to flirt with closely, very closelyAt that time in my head, only one thing :

"Wow, my feet are in Istanbul, yesterday I was in Greece, Montenegro before yesterday, last week in Serbia and Romania and two weeks earlier Bulgaria ".

 I love my life. I love this life.

 

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I walk along the coast to arrive at the station to take a look at the trains available and get an idea of ​​my next destination, that is, take a train Sunday night to Monday morning happen anywhere.When I told you-say I do what I want when I want it was not bullshit. Well, wait for the reservation, only one desk open and a long queue. Right or left out of the station? It will be right. But what is this crowd? The chaos of the roads, water, continues on sidewalks. Between the people coming out of the boat, those who want to go up, those who are taking the tram, those waiting for the bus, the tourists just walking around and finally, the fishermen, the madness of Istanbul is there. I had not imagined that less populated and noisy as Cairo, Athens and Casablanca, but at this point, I'm surprisedLet's go.

 

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I cross the bridge besieged by the fishermen, who look the other way, catch lots of fish. On the other side, I see on the heights that tower. Come on, the view must be beautiful. It goes pretty hard and the vision of the old down from their bus a few minutes earlier is pretty funny. Between breaks in the middle and sounds all strange than the others as I sneak a climber cycling on the rise. Indeed, the view must be beautiful from the top of the tower, but given the number of people who have had the same idea as me, my patience is not at the top level so I back down. 

 Of course not wanting to go down the same road by which I got, I take another street, then another, finally arriving on the wrong bridge, finally, a bridge, much further than previously borrowed.

 Regardless, I have no train to catch, no appointments, I do not waste time reading the newspapers to discover what happened to 6 billion of my kind, I just walking in a city where endless and at each intersection it is possible to discover something new.
Time flies, the day begins to be long, I remind you that tonight I was on the bus. I'm back in the crowd of the old town. After a detour into a supermarket I decided to go quiet picnic on the seaside to enjoy the sunset. 

 Once there, I wonder how I could believe for a moment to be quiet in this city. Of course, once again, I'm not alone, far away to have had the idea to go to the waterfront to admire the sunset. Too bad it will be a picnic noisy.I even have the chance to attend the filming of a clip in India. Yes India India, Bollywood.

 

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Gone, I terribly tired, it's time to find my two French and my Spanish friends dorm for one night. Finally it will be a Spanish (up early), two Chinese (night owl) and my French couple (normal).
For the first time in almost a week, I spent a whole night, relaxing, comfortable, warm and quiet. I get out of bed at the stroke of 10am and left it for a day. In discussing the day before I forget too that this person had talked of islands off the coast of Istanbul, om there are no cars, just horses. Okay, this will be my destination of the day. But before that, I must reserve a train ticket which I do not know the destination yet.
Arrived at the station, having alternately scanned the map of Turkey and the destinations of trains, my choice stops in Ankara.Why Ankara? No idea. 

 I get a map of the metro / tram Istanbul to reach the pier located on the other European side of Constantinople. TL 5 (€ 2) for a good hour's boat, where I met Nathalie singer, Alma pianist and Vincent geo history teacher at the French lycée in Sofia. In the end, with them that I spend the day. Three totally different people, between the teacher knows everything and who travel a lot, the singer who marvels at everything and pianist (my favorite) that could be me in the feminine. So you'll understand who I am going to spend most of my time. The top was exactly the same view of things, travel and life in a nutshell. And it talks and it talks, in French to change.The island on which we are is a mixture of Vendée, Corsica and Greece but all in less beautiful. There are houses almost everywhere, the corners of nature (if we can still call it Nature) is dirty and polluted by man and there is no access to the sea a little frustrated with our attempts this passage chance on a private beach. Private is the word, 25 TL (10 €) but according to the entrance receptionist (proud to speak English) are paying 25 TL has a place and lifeguards. 

 

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All we need to do ... U-turn towards the harbor. After a bite of cat and rescue of another that failed, we take the boat towards madness istanbulienne. Tramway to downtown and then shower before joining Alma (and others) for a small dinner.
The city center is crowded, everyone is gathered from the Blue Mosque and Hagia Sophia to eat at sunset (requires Ramadan).The atmosphere is just, amazing. Not really describable, but you really have to live, be in a country with high Muslim population (Turkey being a secular country) and especially during the month of Ramadan. Finally I'm pretty eager to be in Morocco to see how life unfolds on the other side of the Mediterranean.
The composition of the dormitory has changed yet, it has grown to four French, one Dutch, one unknown and myself.

Tomorrow will be my last first day in Istanbul.

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