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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 17:15

En ce moment même je suis siège 29, dans le bus en provenance de Thessaloniki et à destination de Constantinople.

Quand je vous ai quitté la dernière fois j’étais aussi dans le bus mais ce n’est pas du tout, mais pas du tout la même qualité de bus qu’à présent. Oui, le bus est devenu mon principal souci à partir du Monténégro. En effet, billet de bus pris pour Skopje, mes allemandes et moi-même embarquons dans un cercueil roulant. Le bus est rempli à ras bord, je suis coincé entre la fenêtre théâtre d’un paysage invisible et un Italien. Le trajet est long, très long dans de telles conditions. Les sièges sont tout sauf confortables, la preuve Nuria a passé quelques heures à dormir par terre dans l’allée. Quant à moi, bien je suis pris d’un mal de tête des grands jours. L’arrivée à Skopje est prévue à 7h environ. Entre temps les contrôles de passeport se multiplient et une fois c’est moi qui donne les passeports français et allemands puis c’est l’Allemagne qui récupère la France et inversement proportionnel selon qui dormait. Au final, on arrive à Skopje tous malades du voyage et vraiment pas de bonnes humeurs. Je m’allonge sur un banc quelques minutes, et me rend compte qu’il n’est pas du tout 7h comme prévu mais 5h30. Nuria s’échappe aux toilettes et revient en courant en disant qu’il y a un bus pour Thessalonique dans 5 minutes. Un regard croisé à trois et je lance « So let’s go in Greece ». Voici la raison de ma venue à Thessalonique. Quant au Comment je suis arrivé en Grèce, ceci relève du foutage de gueule totale de la part de la compagnie de bus macédonienne. Sans préjugé aucun, rien que le fait de dire que l’on va prendre un bus macédonien ne laisse rien présager de bon, n’est ce pas.

Départ 5h50 si je me souviens bien, arrivée 15h je m’en souviens très bien. Vous allez me dire, mais 10h de bus ce n’est rien tu en a déjà fait 21h en Egypte et tu ne t’es pas plaint, et bien laissez-moi me plaindre de la seconde panne de bus en 24h. Ai-je le droit ? Oui merci.

Mais avant que ce bus rende l’âme, il a fallu passer la frontière grecque, fermée depuis quelques mois à cause de tous les problèmes dont je suis plus ou moins au courant. Bref, l’enfer. Et puis autant vous dire que je suis dans une partie de l’Europe ou en Aout il fait plutôt chaud et où les bus n’ont pas la climatisation. Frontière passée après plus d’une heure passée au soleil, le bus commence à vroum vroumer, vous savez quand il n’y a plus d’essence. Alors oui dans une voiture d’une tonne et de quatre mètres de long c’est peut être marrant mais dans un bus de 15 millions de tonnes (au moins) et de 20 mètres de long, c’est très agaçants, surtout quand c’est la deuxième fois d’affilée.

Premier arrêt, deuxième arrêt, troisième …… septième. Ok, j’en ai marre, je concerte mes camarades de voyage depuis Belgrade pour leur dire que quitte à rester là 3h, oui apparemment un autre car devrait arriver 3h après à notre rescousse, autant tenter de faire du stop. Sac à dos enfilé, on se poste sous un pont à l’ombre et c’est parti, les pouces sont sortis, les cons aussi. Ce n’est pas la première fois que je fais du stop, mais alors là, le Grec en tient un bonne. Et vas-y que je ralentisse pour te fasse espérer, puis repartir de plus belle. Au final, après un millier de voitures passées, un millier de camions et tout autre truc roulant, rien, personne ne veut de deux jolies allemandes et d’un français, tous rongé par la crasse.

Finalement un autre bus arrive près de deux heures après notre dernier arrêt, fatal pour le moteur du car. Une petite heure après, le bus nous dépose en centre-ville, c’est un moindre mal (le bus terminal est à l’extérieur de la ville). Ça sent la fin de séjour commun avec mes copines allemandes, mais nos chemins ne se sépareront qu’à la gare vraiment pas accueillante de Thessalonique.

Dernier câlin (hug j’entends) et voilà, chacun part de son côté comme on c’était trouver 4 jours plus tôt. Au final, parti pour être respectivement des amis d’une après-midi comme on en est adepte, nous sommes devenus compagnon de galère et j’ai été tellement ravi de rencontrer ces perles que sont Shakira et Nuria. Désormais je m’appelle Dita Clochard et jamais je n’oublierai ces quelques jours passés, dans le train, bus, dehors dans la montagne, ces bières enfilées, ces fous rire, ces chansons et le reste, je le garde pour moi. Voyageur solitaire, j’ai réussi à trouver en elles un complément parfait. (Im sure u ll understand everything).

Voilà, je suis à Thessalonique et je ne pensais pas du tout y mettre les pieds, mais après tout, les plans sont fait pour être changés. Recherche d’un hôtel sous 35°C avec 28kg sur le dos = premier hôtel trouvé fera l’affaire. Pour le coup se sera le second car le premier était excessivement cher. Je débarque donc sal de 4 jours de périples sans vraiment de douche véritable. La réceptionniste me demande mon passeport pour la chambre et s’étonne de la différence de tête entre ma photo et ma tête actuelle. Alors sa question est : how long time are you travelling ? En effet arrivé dans ma chambre devant le miroir « miroir miroir qui ne ressemble pas à sa photo de passeport ? Dita Clochard The Backpacker Bastien Krouti ».

Il est donc temps de passer à la douche non pas une fois, ni deux fois, mais trois fois (la troisième juste pour le plaisir j’étais déjà propre à la deuxième …). Et puis s’en suit la quatrième douche cette fois avec mes fringues pour les laver. Elles en avaient au moins autant besoin que moi, car certes j’en ai beaucoup mais je n’en ai pas utilisé beaucoup ayant passé mon temps dans le train, bus et la montagne, donc n’ayant pas mon gros sac avec moi.

Sur ce je suis enfin propre, certes épuisé mais Thessalonique m’attend, pardon Victoria ;)

 

 

Navré pour cet épisode peu glorieux je n'ai aucune photo, mon appareil étant resté dans le sac ...

 

 

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Right now I am on seat 29 in the bus from Thessaloniki to Constantinople. 


When I left you last time I was also on the bus but it is not the same quality at all of buses. Yes, the bus became my favorite transport from Montenegro. Indeed, take bus ticket to Skopje, my German buddies and I get on a rolling coffin. The bus is filled to the brim, I'm stuck between the window, scene of an invisible landscape and an Italian. The journey is long, very long in such conditions. The seats are uncomfortable, and Nuria spent few hours sleeping on the floor. As for me, although I took a big headache. Arriving in Skopje is scheduled at 7 or so. Meanwhile passport controls are increasing and once it is me who gave the French and German passports to the police officer and next time it is Germany who gave french passport according to the sleeping. 

 Finally, we arrived to Skopje all sick of the trip and not really good mood. I lie down on a bench a few minutes and realize it is not at all 7am but 5.30am. 

 Nuria escapes to the bathroom and comes running in saying that there is a bus to Thessaloniki in 5 minutes. I run "So let's go in Greece." So that is the reason for my trip to Thessaloniki. As for how I arrived in Greece, this is an other history. Just the fact that we will take a Macedonian bus sounds not reall good, does not it ? 
Departure 5:50am if I remember correctly, arrival 3pm, I remember it very well. You will say, 10 hours by bus is nothing you are already made 21 in Egypt during the revolution and you did not complain. Well let me complain about the second bus crash in 24 hours. Am I right? Yes thank you.

 But before the bus was dead, we had to cross the Greek border, closed since a few months because of all the problem. Hell. And as you know, I am in a part of Europe where in August it is rather hot and where buses do not have air conditioning. Border passed after over an hour in the sun, the bus begins to "vroom vroom". You know when there is no more gas. So yes in a car with a ton and four meters long it may be fun but in a bus of 15 million tonnes (at least) and 20 meters long, it's very annoying, especially when it is the second time in a row. 

First stop, second stop, third ... ... the seventh. Ok, I'm sick, I consult my travel buddies to ask them if they want to stay there 3 hours left? Because an other bus is supposed to arrive in 3 hours to rescue us. Or we can trop to hitchike. Wearing backpack, waiting under a bridge in the shadow, the thumbs are extended. This is not the first time I hitchhiked, but then there is a greek one. Go ahead and I slowed to make you hope and fresh start. Finally, after a thousand cars past a thousand trucks and other rolling thing, nothing, no one wants two pretty German and one French, all riddled with dirt. 

 Finally another bus arrived nearly two hours after our last stop. An hour later, the bus drops us off in the city center, (the bus terminal is outside the city). It smells the end of our stay together with my German friends, at the station really not friendly of Thessaloniki. 

Last hug, we are in our side as we met four days earlier. In the end, respectively, we beacame good friends and I was so excited to meet these pearls who are Shakira and Nuria.Now my name is Dita Tramp and I will never forget those few days in the train, bus, off the mountain, these beers strung, those crazy laugh, the songs and the rest, I keep to myself. Single traveler, I managed to find in them a perfect complement.

Well, I'm in Thessaloniki and I did not set foot there, but after all, plans are made to be changed. Finding a hotel under 35 ° C with my backpack = first hotel found will be good. This time will be the second because the first was overpriced. So I landed after 4 days trip without a real shower. The receptionist asked me for my passport to the room and surprised at the difference in head between my picture and my today's head. So the question was : how long time are you traveling? Indeed got to my room in the mirror "mirror mirror who does not look like his passport photo? Dita Tramp The Backpacker Bastien Krouti. " 

It is shower time, not once, not twice but three times (the third just for fun). And it follows the fourth one, this time to wash my clothes. They at least need as much as me a shower, because of course I have many clothes but I have not used too much of them beacause i spent my time on the train, bus or in the mountains, so not having my big bag with me.  

 

I am sorry but for this article i have not any picture, my camera stayed on my backpack ... And trust me you do not want to see these buses.

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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 10:37

Au moment où j’écris ces lignes je suis dans le train pour Constanta, sur la côte roumaine où m’attend Oana, ma couchsurfeuse.

Ce n’est pas vraiment dans mon habitude de faire un article sur un voyage en train, car ils se ressemblent à peu près tous. On achète notre billet, on monte dans le train en essayant de ne tuer personne avec nos sacs, puis on s’assoit, on cherche une position confortable, on s’endort mais on est tout le temps réveillé par quelque-chose, quelqu’un. Puis on arrive au cœur d’une nouvelle ville.

Alors croyez-moi, si je vais écrire un article sur ce voyage en train, c’est que rien ne s’est passé comme si dessus.

Lorsque j’arrive à la gare, avec moi trois amis bulgares, honnêtement, je sentais que quelque chose n’allait pas tourner rond. Vous savez, quand vous avez l’impression d’oublier quelque chose, ou alors que vous sentez que vous avez loupé un truc alors que pour le moment tout va bien dans le meilleur des mondes. Eh bien, c’est cette sensation que j’ai ressentie entre 21h et 22h. Première étape, retrouver mon passeport, qui, était tout à fait bien ranger où je l’avais mis mais dont j’avais un peu oublié l’emplacement.  Bref, j’étais déjà au courant que je ne pouvais pas avoir de billet de train, ou plutôt de réservation car les guichets internationaux étaient fermés ce week-end. Mais bon, mon pass Interrail devrait faire l’affaire. Faux. Tout commence quand j’apprends que ce train file jusqu’à Moscou, ce qui veut dire équipage russe, donc pas d’anglais envisageable. Alors à la gare, mo hôte va voir le chef de train pour lui demander si c’est possible que je monte dans ce train malgré le fait que je n’ai pas de réservation. Là, commence ce qui sera l’une des plus longue nuit de ma vie.

Je suis gentiment « invité » dans la cabine du chef de train, en échange de l’équivalent de 10€ et d’une seule et unique question :

Passport ? Da.

J’avais déjà lu sur un blog d’un voyageur qu’il lui était arrivé à peu près la même expérience dans le transsibérien alors je ne m’inquiète aucunement, même pas quand le deuxième chef de train me prend mon pass Interrail et me fait comprendre qu’il me le redonnera à Bucarest.

Je monte donc poser mon backpack, puis commence l’attente laborieuse du départ du train.

 

IMGP1337.JPG

 

On essaye tant bien que mal, plutôt très mal en fait, de communiquer mais les russes ont l’air bizarre. Déjà alcoolisés ? Je ne sais pas. Ca y est le moment est venu de m’enfoncer dans le dernier wagon réservé au staff. Préparation de la couchette, explication du russe en langage des signes. En gros, de ce que j’ai compris, en aucun cas je dois bouger de la cabine jusqu’après la frontière Roumaine. Normalement, à 3h du matin la frontière devrait être passée ce qui ne ferait donc que 4h à attendre, simulant un sommeil profond.

Une fois le train en route (rail), mes deux colocataires russes d’une nuit, sortent les bouteilles, enlèvent les chemises et file dans la cabine centrale. Résultat, quelques heures après, le russe ronfle et pu l’alcool et le poisson sécher. Agréable.

 

IMGP1348.JPG

 

Il est environ 3h du matin, lorsque le train s’arrête à la frontière. Il est environ 8h du matin lorsqu’il repart. Je n’ai absolument aucune idée de ce qui a bien pu se passer pendant ces cinq longues heures. Quant à moi, bah j’ai regardé par la fenêtre le paysage figé et retenté de communiquer en russe. Au final, mon chef de train russe, m’a cité toutes les villes françaises qu’il connait, ses préférées étant Nice et Courchevel. Très russe en effet.

J’avais à peu près prévu d’arriver à Bucarest aux alentours de 7h pour ensuite prendre un train pour Constanta et arriver vers 10h, où Oana devait m’attendre à la gare, comme convenu. Sauf que à 10h je ne suis toujours pas à Bucarest mais arrêté une énième fois en pleine voie.

Les contrôles de passeport se multiplient, et au final j’ai réussi à dormir quelques heures par ci par là. Au final, c’est avec cinq bonnes heures de retard que j’arrive à Bucarest. Heureusement pour moi quelques minutes après, le train où je suis, part en direction de Constanta

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 21:11

Que ce fut long. Ayant été mal renseigné à l'hôtel, je suis arrivé à la gare d'Assouan vers 11h mais le premier train partant pour Louxor n'est seulement qu'à 15h. S'en suivra alors une longue attente, d'abord au souk où je me fais un malin plaisir de marcher doucement sans avoir l'envie d'acheter quoique ce soit. Ca rend fou les vendeurs qui pensaient tenir un touriste enfin.

 

En effet les touristes ont un peu désertés la zone et le pays même. Le gouvernement vient de couper Internet dans tout le pays de peur que les gens se donnent rendez-vous via les réseaux sociaux. C'est ce qui c'était passé le premier jour. Cependant, la situation chauffe réellement au Caire puisque même Al Jazeera a été interdite en Egypte.

Il ne reste plus qu'une chaîne d'information puisque toutes les chaînes étrangères ont aussi été coupées, c'est la chaîne d'information nationale dirigée par ... le gouvernement bien entendu. Les images retransmises passent en boucle et son filmées de loin et ont pour intérêt que le pont du 6 octobre qui reste calme à l'inverse de la place Al Tahrir  qui est apparemment l'hôte d'affrontements violents. 

 

Par le suite je vais m'installer sur un banc sur la corniche, malheureusement la vue est comme on peut le deviner, tronquée par les bateaux de croisière. Peu importe je suis installé, maintenant j'attends tranquillement en espérant que le minimum de personne viennent m'emmerder avec des propositions plus douteuses les unes que les autres.

                        IMGP8734

Bien sur ceci est un rêve puisqu'àprès avoir refusé quelques balades en calèche et felouka, un jeune vient me parler. Il ne parle pas anglais mais veut me prendre en photo, il s'avèrera être gay. Il a eu du mal à comprendre que je ne voulais rien et que je n'étais pas de ce bord.

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28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 09:41

Le mot qui qualifierai le mieux ce trajet est : long. Pour être arrivé à la gare centrale du Caire aux alentours de 19h, pour un train qui est censé partir à 22h et mettre environ 12h pour rejoindre Assouan, 1000km plus au sud et qui finalement en mettre 15.

Nos bons vieux trains de nuit européen ne sont pas encore arrivés jusqu'en Egypte en tout cas. Je suis installé dans ce qui était un ancien compartiment couchette et qui désormais est un compartiment 3 places assises, sans siège inclinable et avec un espace pour les jambes très réduits sachant que c'est le sac qui occupe cette place. 

M'accompagneront pour cette nuit inconfortables 2 allemands, Mike et Sebastian. Eux auront la chance de descendre 3h avant moi à Louxor

Dur de trouver le sommeil sachant que les fenêtres n'isolent pas grand chose et que le train fait plus le bruit d'une motrice de TGV qu'autre chose. Je remercie Czech Airlines car le petit oreiller fourni lors de mon vol de nuit pour Le Caire m'aura bien servi pour protéger ma tête de la rigueur du mur...

 

J'ai eu l'occasion aussi de rencontrer Rebecca, canadienne et étant professeur d'anglais dans une école privée du Caire et qui m'a fortement conseillé d'aller dans les oasis Libyens. Ces arguments ,en fait il n'y en a qu'un : cheap !!

Voyageant aussi cette nuit là un groupe de 18 espagnols un peu incommodés par la qualité du train mais qui s'avèreront être vraiment marrant et plutôt cool.

 

La nuit fut courte mais le petit déjeuner dans le train aux alentours de 7h servi par Mohamed en personne ("i work for you" étant sa phrase de prédilection) réveille et me donne assez de forces pour profiter du paysage assez déconcertant que nous sommes en train de traverser.

désert ... village ... verdure ... désert

La couleur est annoncée et elle tournera autour de 3 couleurs : bleu (Nil), vert (végétation autour du Nil) et jaune (tout le reste).

 

L'arrivée à Assouan est la bienvenue sur les coups de 12h30.

 

"Lorsque les trains déraillent, ce qui me fait de la peine, c'est les morts de première classe."

Salvador Dali

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