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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 11:19

Au moment où j’écris ces quelques lignes je suis assis dans le parc du Parlement Roumain, à Bucarest.

 

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Nous sommes donc le Vendredi 12 Août et comme vous avez pu le comprendre j’ai quitté Oana et Pouca, donc Constanta, direction Bucarest. Après avoir passé la journée de jeudi à ne rien faire, le temps en a voulu ainsi. En effet, passer de 40°, pas un nuage à 20°, du vent à ne plus en pouvoir et des nuages super menaçants, ce n’est pas idéal quand même. Enfin bon, cela m’a permis de me mettre à jour dans mes articles, de parler à certains d’entre vous et faire le tri dans mes photos et vidéos (j’en avait besoin).

Me voilà donc à Bucarest, capitale de la Roumanie, où je suis arrivé à 14h39 précisément car c’est ce qu’il y avait marqué sur le billet, et n’ayant pas voyagé avec la SNCF ni un train russe, je suis donc à l’heure. J’étais aussi en règle cette fois-ci après l’acquisition de ma réservation pour 2,90 LEI (environ 70cts d’Euro) pour près de 3h de voyage. Le trajet se déroule sans aucun problème (ça change), le paysage est assez étonnant et varié, entre canal du Danube bondé de bateaux, champs semi désertique et mini-forêt. Je dors même quelques bonnes minutes.

Tout le monde est pressé de descendre du train alors me voilà le dernier descendu, autant vous dire que j’ai évité tous les rabatteurs, que ce soit pour les hôtels ou les taxis. Skate en main, le seul m’ayant demandé si je voulais un taxi a eu le droit à un « i already have a taxi » en montrant mon skate. Je crois qu’il s’est foutu de ma gueule après. Bref.

L’esplanade devant la gare est en travaux ce qui me rappelle de bons souvenirs. En effet, l’année dernière l’esplanade des gares de Varsovie et Budapest étaient aussi en travaux. Je m’arrête dans le parc juste en face pour bien boucler mon sac car je sens que je vais encore passer ma journée avec mes 28kg sur le dos, à marcher. Matelas, canne à pêche, skate, chaussure et sweat pour recouvrir le tout son harnachés à l’extérieur. Je ne vais pas vous mentir, les gens me regardent bizarrement, d’autant plus que ce soit en gare de Constanta ou à la gare de Bucarest, je n’ai croisé aucun backpacker. Oui j’ai ramené ma maison sur mon dos et alors ?

 

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Me voilà parti, déambulant de rues en rues en n’ayant absolument aucune idée d’où je vais. Mais comme d’habitude je tomberai bien sur quelque chose de sympa à voir. J’ai toujours eu plus ou moins de chance pour ça. Après une bonne vingtaine de minutes à marcher, j’observe ma première pause dans un petit parc en face d’un club de tennis. Bien sûr, le prof qui donne un cours à un boular comme rarement vu auparavant. (Pour ceux qui ne jouent pas au tennis tant pis pour vous).

De l’autre côté de la rue, je crois apercevoir des cartes postales, alors dans un effort surhumain je me faufile entre les voitures, évitant un bus de peu pour finalement tomber sur des petites revues catholiques. Merci Bastien. Bon, après cette désillusion je continue tout droit et tombe sur une petite place sympa comme tout avec encore une statue au milieu. J’en profite pour acheter un truc à manger (indescriptible) mais plutôt bon que je déguste sur les bords d’un petit canal. A droite, hmmm rien du tout, une route, à droite au loin des buildings et en face, un parc avec le Parlement au fond. Allé c’est parti pour une petite sieste au soleil. Sieste qui aura été plus longue que prévue puisque j’ai dormi une heure au final. Il est temps de renfilé le backpack et de marcher … allé vers la gauche.

Sur la gauche, ok, mais en fait me voilà parti pour faire le tour du parlement et des institutions roumaine et je n’aime pas faire demi-tour donc je continue.

 

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L’heure tourne et il faut que je retrouve mon chemin pour la gare. A tâtons et une bonne demie heure plus tard, j’y suis. Direction le quai numéro 2. Stoooooop. « Vous êtes françaises ? ». Bon bah j’ai trouvé des nouveaux compagnons de voyage. Deux puis 4, nancéennes. Encore des institutrices comme à Oslo. On discute le coup et c’est l’heure de monter dans le dodo roulant géant. On arrive tant bien que mal à se faufiler dans les couloirs avec nos sacs et on s’installe dans un compartiment. Ah, le train roumain, roule les portes ouvertes ce qui est assez déconcertant. Le temps passe vraiment moins vite quand on discute avec des gens. 10h30, puis 11h30, puis minuit. La fatigue commence à se faire sentir des deux côtés (ouais je représente un côté à moi tout seul). Au final on fait le même périple mais pas dans le même sens. Au programme Bulgarie, Roumanie, Serbie, Monténégro et après on verra. Il est l’heure de se dispatcher dans les différents compartiments histoire d’être à l’aise.

 

 

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Ah mais ce n’est pas fini, le train roumain est plein de surprises. Au détour d’une conversation, « eh mais ça sent le cramé ». Oui oui la cabine d’un coup prend feu. Non je rigole, mais ça sentait vraiment le brûler et sous les sièges, de la chaleur sortait de je ne sais où. Changement de compartiment, même problème en moins pire. Sommeil tronqué par les contrôles de passeport et de ticket mais sommeil quand même.

 

 

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Au petit matin nous voilà en Serbie. Je passe pas mal de temps à discuter avec (merde j’ai oublié son prénom) future CPE, et on se raconte nos histoires de voyage personnelles. Je ne vais pas vous cacher que j’ai fait le moulin à parole qu’on voudrait claquer au bout de 10minutes mais j’étais assez ravi de pouvoir parler français. Oui je me contente de peu. Etrange de se retrouver comme ça à discuter dans des positions improbables dans un train bruyant comme vous ne pouvez pas imaginer, au milieu de nulle part, entre la Roumanie et la Serbie. Excellent.

Beograd here we are. Descente du train, mini toilette de bébé pour les filles, je préfère rester sale. J’envoie un message à ma CouchSurfeuse Staci qui utilise le langage des signes pour communiquer ce qui promet être une grande expérience (eCSpérience pour les CouchSurfer). Au final l’eCSpérience aura duré 5 minutes, plus 15 à attendre les pompiers. J’explique.

On sort de la gare, traverse la rue, et là un chauffard passe presque renversant Staci, d’un réflexe sorti des films j’essaye de l’empêcher de tomber, sans succès, tombe à mon tour, mon skate file sous les roues du semi-remorque en train de piler. Résultat = Staci direction hôpital avec le bras ouvert de part en part et moi mon morceau de bois avec les roues écrasé par le camion. Bienvenue à Belgrade …

 

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Après que les pompiers soient parti avec Staci, je me retrouve comme un con, mes françaises étant parties chez leur CouchSurfer et moi désormais sans domicile fixe. Je me procure une carte à la gare et demande un hôtel vraiment pas cher. Après un peu de marche me voilà au « Hostel Mr Walker » avec des chinoises. Et maintenant on est maintenant.

A plus tard.

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13 août 2011 6 13 /08 /août /2011 11:02

Réveil 8h comme une fleur, fanée. J’aurais bien dormi tout le jour mais Oana commence le boulot à 9h et puis au moins comme ça, je suis levé et je vais en profiter. Petit déjeuner royal, comme à son habitude, Oana ne désire pas d’aide, en échange je ferai la vaisselle. Oui, ça m’arrive des fois.

Il est l’heure de quitter Pouca, direction le centre-ville où elle me dépose au niveau de la rue piétonne dont j’ai parlé précédemment. La ville est encore calme, le roumain doit encore être endormi. Mais pas les chiens et chats qui sillonnent déjà la ville. Direction la plage, enfin si je marche dans le bon sens. Finalement après quelques détours plus ou moins inutiles j’arrive sur le front de mer. Une ou deux photos, puis en scrutant la mer, je m’aperçois, que dans un premier temps il y a beaucoup de bateaux, et que ceux-là ne bougent pas, et ressemblent étrangement à des bateaux de guerre.

 

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Certes. Je descends sur la plage et ai la chance d’observer mon premier spécimen d’être humain recouvert de vase. Oana m’avait dit la veille que la vase des lacs des alentours est bonne pour la peau et les os. D’accord, cependant c’est toujours assez étonnant de les voir sécher au soleil comme des corbeaux. En fait, le roumain ne dormait pas, le roumain était déjà à la plage qui, vers 10h est déjà noire monde.

Tout d’un coup une explosion. Merde c’est quoi cesconneries. Un hélicoptère de combat passe en rase motte à toute allure au-dessus de la plage. Deux avions de combats survolent le rivage en laissant derrière eux comme des fusées éclairantes. Bon bah c’est bon c’est la guerre ici. Je suis réellement toujours au mauvais endroit au mauvais moment, me dis-je. Mais bon quitte à être là, autant aller voir de plus près ce qui se passe. Je me faufile et passe sans me faire repérer sur la jetée pour me rapprocher de l’eau et avoir une vue d’ensemble. Garés, deux camions de militaires et un peu plus loin, une douzaine de militaires avec des canons.

 

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Je commence vraiment à me demander ce qui se passe lorsque les bateaux de guerre postés à une centaine de mètres de la plage, commencent à tirer des coups de canons. Je m’en vais donc demander à un militaire qui fume sa cigarette ce qu’il se passe. Me voilà rassurer lorsqu’il me répond que c’est une sorte d’entrainement (à ce que j’ai compris). Entrainement militaire en centre-ville de Constanta (3ème plus grande ville de Roumanie), avec survol d’avions de chasse, d’hélicoptères, tire de mitraillette et de canons … Rassurant.

Je reste posté là une bonne heure à regarder les manœuvres des bateaux, et à ma boucher les oreilles dès qu’il y a des tirs. Au final, j’ai fait quelques belles photos et vidéos de scènes de guerre (tirs, hélitreuillage, rase motte etc.), mais je ne pense pas vouloir faire ça sachant qu’il y a un ennemi, non imaginaire et qui tire des vraies munitions.

Bref, je fais le tour de la plage, pour aller sur la « promenade des roumains », où se déroule une sorte de défilé militaire. Une fois de plus je me faufile entre les militaires et me retrouve, là où je ne devrais pas être, c’est-à-dire entre l’orchestre et le cortège. Je m’éclipse en douce et fait le tour pour aller me mettre au calme près de l’eau et poursuivre mon tour des Etats-Unis avec Marybelle et Cliff (cf. Une odyssée américaine de Jim Harrison).  Lecture tranquille en face de bateaux de guerre roumain tirant des coups de canon. Apaisant.

 

 

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La suite de ma journée sera bien moins bruyante et bien plus calme. Je déambule dans les rues, sans vraiment savoir où je vais et finalement me retrouve en face de la mosquée dont m’avait parlé Oana, et dans laquelle en échange de 2LEI (tarif étudiant) on peut monter en haut du minaret et avoir une belle vue panoramique. Effectivement la vue est belle et agréable malgré la présence toujours importante de ces bateaux. On peut apercevoir sur la droite le début du port avec toutes ces grues old school comme je les aime. De l’autre côté, le port de plaisance, paisible. Et enfin derrière, la ville et toute son activité maintenant qu’il est 15h. Les taxis font la queue, les klaxons retentissent, le brouhaha est bel et bien là.

 

 

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La descente du minaret est bien plus facile que la grimpette. Droite ou gauche ? Peu importe je n’ai nulle part où aller et dans tous les cas au coin de la rue je verrais quelques chose que je n’ai encore jamais vu. C’est ça que j’aime, vagabonder et à chaque instant découvrir quelque chose. Certes, certains endroits ce ressemblent, les rues roumaines me rappellent étrangement leurs homologues du Maroc ou d’Egypte pourtant ce n’est pas vraiment pas le même coin. Mais il y a toujours un petit quelque chose à découvrir, même dans une rue quelconque et qui aux premiers abords vous paraitra un peu glauque, sale ou même peu accueillante. C’est comme ça, au détour d’une rue que je me suis retrouvé dans un marché aux fruits. Je ne suis pas le premier à sauter sur l’occasion de manger un fruit mais là, je sors mes pièces et déguste deux pèches tout simplement délicieuses.

Je me dirige maintenant vers le nouveau centre-ville et le gros centre commercial, que je vais arpenter d’étages en étages histoire de voir quels types de magasins on peut trouver ici. Pas trop de surprises, je retrouve toutes nos marques locales, donc un centre commercial sans grand intérêt.

Il fait chaud, j’ai soif, et par le plus grand des hasards je crois prendre un Fanta normal mais finalement ce sera un Fanta exotique qui a, exactement le même gout que le Hawaï que l’on peut trouver au Maroc. Si vous n’êtes jamais allé au Maroc tant pis pour vous. Souvenirs de jeunesse, et des litres et litres que j’ai pu boire.

Il est l’heure de retrouver Oana qui sort du boulot, après un détour à la poste (lettres recommandées et enfin des cartes postales) et à Carrefour (vin rouge), passage obligé à la maison pour la douche avant une soirée : Tango. A vrai dire, avant de demander à Oana sur CouchSurfing si elle pouvait m’héberger je ne connaissais absolument rien du tango, à part quelques images vues à la télé ou dans les films. Mais depuis que je suis arrivé, je connais presque toutes les musiques, je connais les danseurs les plus connus du coin (Roumanie, Bulgarie, Turquie), je connais même des termes (milonga, tanda) enfin bon, vous aurez compris, un vrai pro quoi.

On arrive dans la villa où habituellement ils dansent et c’est parti pour une longue soirée, tango, vin rouge. Vu de l’extérieur ça n’a pas l’air très difficile, mais de l’intérieur c’est un vrai casse-tête. Le pied comme ci mais pas comme ça sinon la partenaire tombe, la main ici, le buste droit et j’en passe.

 

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La pause cigarette est l’occasion pour tout le monde de raconter des blagues sur les blondes (eh oui ici aussi) et de se renseigner sur moi. Les questions s’enchainent, s’enchainent, et les danseurs se succèdent encore et encore.  Le temps passe bien vite finalement et tour après tour on me demande si je me fais chier. Mais non point du tout.

Il est l’heure de rentrer, Oana à rendez-vous pour le boulot à 8h30 et moi je prends le train vers cette heure-là. A vrai dire je ne sais même quand à quelle heure il y a des trains et où je vais.

Bucarest ? Brasov ? On verra demain.

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11 août 2011 4 11 /08 /août /2011 12:30

Quand on passe une nuit entière « caché » dans la cabine couchette du contrôleur russe, toute attention particulière devient un délice.

 

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Alors quand j’arrive à Constanta, sur la côte de la Mer Noire et qu’Oana, mon hôte pour trois jours, m’attend sur le quai, c’est très agréable de ne pas avoir à marcher de longues minutes à chercher désespérément  un visage familier. Ah j’avais presque oublié, tellement c’était dérisoire, mais j’ai encore pris le train sans payer de réservation donc monsieur le contrôleur roumain n’était pas ravi et j’ai dû payer … 50cts d’Euro.

Bref, arrivée chez Oana et rencontre avec Pouca, son petit chat. Après Zora le petit chien (en âge seulement) complétement fou, on verra ce que ce petit chat nous réserve.

 

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Ayant passé une nuit plutôt étrange, je suis, bien entendu un peu fatigué, mais à ça il faut rajouter le fait que Oana, ai dansé toute la nuit. Oui, mademoiselle danse le tango, ou plutôt le tango danse mademoiselle, tellement cette danse est devenue une drogue pour elle. Donc le séjour sera sous le signe du tango, puisque outre la danse que l’on ne peut pas faire seul (heureusement), c’est la musique qui rythmera les journées.

Mon premier vrai contact avec la ville durera un peu plus d'une heure, me temps du cours de russe d'Oana (chut personne ne le sait). Centre commercial et grand lac au milieu d'un parc sont au programme. Quelques personnes en vélos, beaucoup à pieds, quelques jeunes jouant au foot, beaucoup de petits étant sur les jeux pour enfants, je déambule au milieu d'une ville dont je ne sait rien, et en fait d'un pays dont je ne sait rien.

 

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Je suis "interrompu" par des mots en roumains que j'interromp à mon tour par de l'anglais. Un homme me demande l'heure et semble tellement heureux que je parle anglais qu'il m'embrasse la main. Puis il tente tant bien que mal de me parler mais je comprend seulement Norvégia (Norvège), alors s'en suit une sorte de communication de temps de guerre avec des mots simples. Il me dit qu'il était en Norvège mais qu'il n'a pas trouvé de travail alors je lui dit que j'étais en Norvège pour voir mon oncle (en oubliant volontairement mes 2 longs moins de trtavail).

Je retrouve Oana, pour ce qui sera un genre de « city seeing tour » pour couchsurfer. Direction Mamaia, sorte de cité balnéaire pour touristes en manque de banalité. Un hôtel, puis un autre, puis un autre et ainsi de suite sur plusieurs kilomètres de côte.

 

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Première réflexion, je ne savais pas que la Roumanie, et par conséquent Constanta était si touristique. On se balade entre la foule puis s’écarte sur la plage, désertée. Cette partie de la côte ne sera pas ma préférée, du tout, du tout. Mais bon, au moins je connaitrais tous les différents aspects de Constanta. Autre aspect de Constanta, la vieille ville, complétement laissée pour morte et absolument pas entretenue alors que les bâtiments sont vraiment magnifiques.

 

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Au final, deux ou trois restaurants se battent en duel sur le petit port de plaisance, et basta, rien de plus. Au loin, on aperçoit quelques lumières et par curiosité je demande si c’est une autre ville. Non, ce ne sont que des bateaux, des dizaines de bateaux qui attendent leur tour pour rentrer dans le port. En effet, Oana m’explique que le port de marchandise de Constanta est le plus grand de la mer Noire. Et comment, il s’étend sur plus d’une dizaine de kilomètres.

Bref, le tour s’achève en passant par le nouveau centre-ville, c’est-à-dire, centre commercial et rue piétonne jonchée de magasins. Je préfère de loin le vieux centre-ville et sa mini promenade des anglais.

Quand vers, 1h du matin je m’allonge pour la première fois à Constanta, je n’ose même pas vous dire à quel point c’est bon. Ce n’est pas la plus longue journée de ma vie (comparé aux 21h de bus d’Egypte : ) mais elle fut riche. Et pour ma première nuit Roumaine je ne passe pas la nuit, seul. Pouca vient faire ses galipettes avec moi une grande partie de la nuit. Je rappelle pour ceux qui ne lisent pas de manière très efficace ou qui ont une mémoire de poulpe, que Pouca est le chat.

Réveil 12h comme une fleur. C’est bon la nuit nous a permis de reprendre des forces. Très vite on se décide d’aller à la plage.

Mais quelle plage ? Oana me propose soit, d’aller à Mamaia (touristes) ou de rouler vers la frontière bulgare et d’aller à Vama Veche, qu’elle me qualifie comme plage où, les gens s’en foute de la tenue vestimentaire et sont assez décontractés. Vous vous douté que mon choix s’est très vite tourné vers Vama Veche. Sur la route on s’arrête à Eforie Nord, autre cité balnéaire entre Saturne et Jupiter (véridique).

 

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Puis vient Mangalia, dernière ville avant la frontière bulgare. Peu après vient Vama Veche. On s’installe sur la plage et au bout de quelques secondes je me rends compte du type d’endroit où je suis. Le bonheur total, des jeunes, des vieux, des gros, des minces, des blonds, des bruns, des gens aux cheveux bleus, des fumeurs, des alcooliques, des nudistes, des toplessistes et tout plein de gens tous plus bizarres les uns que les autres, mais presque tous avec leur tente.

 

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L’ambiance est vraiment sympa, très très loin de Mamaia et de ses touristes tous dans le rang. Un homme vient nous parler, il à traverser le pays pour un rendez-vous à Constanta et dès que celui-ci fut terminé il a plié bagage, et planté sa tente ici, alors que son entreprise lui paye son hôtel. Un autre, nous dit qu’il est là pendant une semaine alors que sa femme et ses enfants sont dans une autre ville. Très vite je compare cet endroit à une scène du film « Into the Wild » quand il plante sa tente non loin d’un camp de nudistes et autres spécimen étranges. Oh my god hot spring.

 

 

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"La plage est un endroit où il est séant...de le montrer"

Rohan Chabot


Retour à l’appartement dans la soirée qui sera calme pour une fois. Ca faisait bien plus d’une semaine que (mise à part ce trajet de train), je ne m’étais pas couché avant que l’horloge indique 1h. 

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