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24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 20:52

Dimanche 23 janvier 2011, le vol OK761 à destination de Prague décolle aux alentours de 16h. En effet la compagnie Czech Airlines sera mon hôte pour la journée puisque l'escale de 4h à Prague devrait me faire arriver vers 2h du matin heure locale au Caire. Une longue journée s'annonce débutant un long périple qui devrait m'emmener du Caire à Tel Aviv en passant par le désert égyptien et la Jordanie. 

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L'arrivée au Caire est synonyme de premier visa sur mon nouveau passeport (non sans une certaine joie). 

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J'étais prévenu le harcèlement débute dès le passage des portes : "taxi taxi you need a taxi ?" ou encore "you need information ?" et pour finir "where are you going ?"

Je n'ai pas besoin de taxi, je ne veux aucune information payante bien entendu et je veux juste trouver un coin tranquille où je pourrais dormir jusqu'au petit matin. 

Après Oslo et Athènes, Le Caire sera le troisième aéroport où je vais passer la nuit, du moins tenter de dormir. Et c'est avec un peu de surprise que les gens me voient arriver avec mon sac et m'allonger dans un coin.

La "nuit" fut courte car elle est synonyme de nettoyage de grande envergure dans la plupart des aéroports et Le Caire ne déroge pas à cette règle. Il est aux alentours de 6h lorsque le nombre de vols commence à s'intensifier et donc il est impossible de fermer l'oeil. 

Je décide donc plus tôt que prévu de rejoindre le centre-ville. Le premier contact avec l'écriture arabe est plutôt difficile car j'ai du mal à trouver la station de bus. Par chance une personne travaillant à l'aéroport m'y accompagne et le mot "bakchich" prend effet dès à présent et ne me quittera ps de si tôt. Ce serait restrictif de dire que toute information est payante ou tout service mais c'est presque le cas. Il faut quand même noter la présence de quelques âmes charitables (au sens de Mandela) qui vous aide par simple plaisir d'aider son prochain. 

Le taxi, Moh taxi comme il a souhaité que je l'appelle me dépose donc place Tahrir qui à cet instant est quasiment inconnue du monde entier. Il m'indique où dans quelle rue se trouve mon hôtel et me montre le musée égyptien. Il est encore tôt, environ 7h et Le Caire n'est pas tout à fait réveiller. 

Je marche à tâtons dans une ville que j'ai survolée quelques heures plus tôt de nuit et qui est tout simplement immense. La place Tahrir sera désormais mon repère. La première chose que je voulais voir en arrivant au Caire c'est mis à part les pyramides, c'est le Nil. Ce fleuve dont on entend parler la première fois peut être au collège, comme étend le plus long fleuve du monde avec l'Amazone. Lui qui sauve l'Egypte en offrant 3% de surface non désertique. Le ciel est brumeux, ou plutôt "pollueux". La pollution se sent tout de suite en sortant du taxi.

Le Nil est majestueux.

Le pont des lions l'est tout autant et me rappelle vaguement celui de Budapest. Ces 2 lions de chaque côté sont tout simplement magnifiques et on a l'impression qu'ils surveillent le pont qui relit la place Tahrir à Zamalek, île au milieu du Nil où se situe la tour du Caire. 

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La traversée du pont offre une belle vue sur les rives, surchargées de tous les hôtels de luxes (Hilton, Sofitel ...)

Il est encore tôt et je m'installe sur un banc face au Nil, un moment de solitude largement appréciable sachant que d'autres seront sur les bancs de la fac cette après midi. Je bouquine Mandela en paix.

Direction la place Abdel Moneim. Je me repère vite fait par rapport au plan du métro et (ça faisait longtemps) « do you need information ». Réponse de base « no thank you ». Il me demande où je veux aller. Je lui dis que je dois aller acheter un billet de train à la station principale. Il me dit alors qu’il vient avec moi. Gentillesse ? Bakchich ? Ce sera gentillesse, même super gentillesse.

S’en suit une marche de 30min en direction de "Ramsès Train Station". On discute de la vie Cairote et il me demande comment ça se passe en France. Agréable marche entre les rétroviseurs, les camions et les passants pressés. La pollution me prend le nez quand même. 

Enfin arrivé à la gare avec le dos qui commence à chauffer, par le soleil et le poids du sac. J’obtiens enfin mon ticket pour Assouan. Départ mercredi 26 janvier, 20h Platform 8, voiture 1, place 3. Il s’agit maintenant de revenir vers mon futur hôtel. Il me conseille alors de prendre le métro, ce que j’accepte, voulant d’abord voir si « le guide du routard » a exagéré et puis n’ayant pas trop envie de remarcher 30min dans la pollution. 1LE le ticket, ligne direction Giza, station d’arrêt Sadat. J’observe alors le métro arrivé : wagons réservés aux femmes, aucune politesse, les gens montent avant que tout le monde soit sorti. C’est vraiment un sport ici. Second métro est pour moi il y  moins de monde mais les regards des gens sur mon sac à dos me fait rire. « Qu’est-ce qu’il fait avec sa maison sur le dos lui ? ». 

Direction Mahmoud Boussiouni Street. 2/3 militaires me renseignent sur le chemin à suivre car les panneaux sont difficilement compréhensibles. J’arrive donc au numéro 26 et 7 étages plus tard le Dahab hôtel est encore mieux que ce que j’avais imaginé. Luxueux ? Ah ça nan. Mais convivial. Les deux types de la réception sont super cool. Je vais m’asseoir un peu (l’hôtel est sur la terrase). Je sympathise avec un mec qui est étonné de la taille de mon sac à dos. Puis une fille vient me parler, elle est de Malaysie et souhaiterait partager sa visite de demain. J’accepte directement n’ayant pas de plan ce qui aura pour effet de faire rire un peu tout le monde étant étonnés que je vienne au Caire sans savoir où aller ni quand y aller.

« No plan is a plan ». 

 

Je me retrouve enfin dans ma chambre qui le sera pour 2 nuits, numéro 32, rien de bien luxueux, un lit pas mal, une salle de bain comme il doit en exister qu’en Egypte mais au moins je suis posé. Je pianote sur internet un peu et je donne rendez-vous à l’Israélienne de CouchSurfing. Je rencontre 2  irlandaises qui sont la chambre juste à côté de moi et qui vont aussi à Louxor demain.

Les malaysiens repassent et on discute pour demain. Rendez-vous fixé à 8h, 115LE. Nice to meet you Zeng et Len je crois, en fait j’ai pas trop compris leur nom.

Une douche quoi de mieux pour se relancer ? A la réception que des backpakers. Une américain sur Skype, un polonais qui écoute de la musique et une allemande qui vient d'arriver. Le centre ville est un vrai volcan, ça grouille de partout, les gens cours, les voitures klaxonnent pour une oui ou pour un non, surtout pour un non, c'est assez épuisant.

 

Déambuler dans une ville de la taille de Paris sans vraiment savoir où l'on va est assez étrange quand même. Les gens passent à côté de toi, te bousculent, te klaxonnent mais au final on est rien. Personne ne te voit à part le chauffeur de taxi qui te cris dessus pour savoir si tu veux ou non dépenser des livres. Le Caire ressemble à s'y méprendre à Casablanca surement en plus grand, en plus pollué et en plus peuplé. Une ville oppressante si tu ne connais pas. 

Le premier contact avec l'Egypte est largement positif grâce au Nil qui m'a fait très fort effet. 

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